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Journal de bord: La campagne des 5 soleils...

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Message par Botharu Mer 13 Aoû - 13:12

Pour poster ici les résumés des parties!!!
Maillon essentiel pour assurer le liant de la campagne entre tous les joueurs... et cette tache vous décombe!!! Smile

Merci
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Message par Aristoi Mer 13 Aoû - 14:28

Partie 1 + partie 2:

Dans une auberge du front de mer, plusieurs individus ont fait la connaissance du capitaine de Clichy, officier de marine à l'esprit ouvert, et de monsieur de Jarnac, son second plutôt obtus, servant tous deux à bord de l'Espadon :

- le Comte Claudio Leonardi di Lazzio, un bretteur italien conscient de son statut social (Matteo)
- madame Keroyal, une bourgeoise acorte et habituée à la bonne société (Eli)
- Saladdin Abdesalek, dit Saladier, un maure engagé comme apprenti charpentier et matelot (Louis)
- Toussaint Bonaventure, dit Doudou, un repris de justice créole engagé de force comme matelot (Yann)
- Sullivan O'Connelly, dit Vinasse, un colosse irlandais adepte de rhum, engagé comme matelot (Greg)


Ils ont également rencontré :

- Djakate, dit le Griot, un colosse noir au phrasé mystérieux, déjà présent à bord de l'Espadon comme matelot (Thomas)


Le capitaine a invité à sa table les nouvelles recrues, au grand dam du comte di Lazzio. Il a été convenu que les matelots rejoindraient l'équipage, tandis que les personnes de qualité voyageraient en tant que passager, chacun doté d'une cabine.

Une fois à bord de l'Espadon, les nouveaux matelots ont fait la connaissance de leurs camarades, dont un certain Bichon, qui leur a trouvé des surnoms.
Tout le monde a passé une nuit à bord du navire.

Le lendemain matin, le capitaine a tenu à l'équipage un discours inspiré. Double ration de rhum pour l'équipage. Joie de Sullivan, qui dut vite déchanter, quand le capitaine déclara son intention d'inviter à déjeuner en sa demeure ses hôtes de marque, et de se faire escorter par divers matelots, Saladdin, Toussaint, Sullivan et Djakate, ainsi que :

- Takou, dit l'Araignée, un indien mosquito à son aise dans les gréments, habile à manier la sarbacane (Chris)
Ils partiraient accompagnés de :
- Docteur Warren Henry Ellington, un médecin anglais (Quentin).


Tout se passa bien durant le voyage, jusqu'à l'embuscade. Pris pour cible par une salve d'armes à feu, le carrosse fut touché en la personne de son cocher, qui perdit la vie d'une balle en pleine tête et d'une overdose de sabots de chevaux. Seul Takou parvint à maîtriser l'équipage, qui ne s'arrêta qu'à demi-suspendu au bord d'une falaise, entouré par une douzaine de malandrins. Tandis que Saladdin, Sullivan et un des deux chevaux essuyaient des tirs de mousquets, le capitaine de Clichy se précipita hors du carrosse, arme au clair. Il ne dut la vie sauve qu'au placage dont il fit l'objet, à l'initiative de Sullivan, les deux hommes recevant plusieurs projectiles au cours du barrage qui s'ensuivit. Le capitaine fut durement touché. Ayant engagé le combat au corps-à-corps avec les membres de l'escorte et le comte di Lazzio, les malandrins furent rapidement mis en pièces, les rares survivants s'enfuyant au plus tôt. Tandis que le médecin stabilisait le capitaine, Takou interrogeait un des agresseurs, qui révéla avoir été engagé par un homme à l'air taciturne dans l'auberge d'Armor Baden, avant de l'achever. Sullivan fit les poches des cadavres, tandis que Saladdin ramenait l'attelage et le carrosse sur la terre ferme. Le comte di Lazzio se chargea de superviser l'opération. Une fois le capitaine chargé dans le carrosse avec deux hommes forts pour le maintenir contre les cahots du transport, le voyage put reprendre.

Touchée par les efforts fournis par les membres de l'escorte et le comte di Lazzio, l'épouse du capitaine les invita chez elle. Elle remit au comte l'épée de son mari, un traité d'escrime et un autre objet (?). Les membres de l'escorte se relayèrent dans la chapelle au chevet du capitaine. Le lendemain, le médecin annonça que le capitaine avait perdu l'usage d'un poumon et d'un œil, et que sa carrière militaire était terminée. Madame de Clichy enjoignit le comte et ses compagnons d'aller faire part de la situation au vice-amiral d'Estrées, à l'auberge le Renard des Mers. Se rendant directement chez le vice-amiral, le comte et l'escorte du capitaine reçurent l'ordre d'aller rendre compte de la situation à monsieur de Jarnac, lequel devait attendre davantage d'instructions de l'amirauté.

Une fois de retour à bord, le comte les ayant précédés et s'étant entretenu avec monsieur de Jarnac, les matelots furent consignés à bord, ainsi que le reste de l'équipage, jusqu'au départ. Malgré une tentative de madame Keroyal de se faire escorter par Sullivan, Saladdin et Takou, leur servant de prétexte pour qu'ils aillent à Armor Baden régler son compte à Casse-Trogne, probable commanditaire (ou principal exécutant) de l'embuscade, nul matelot fidèle à de Clichy ne put descendre à terre. L'attentat sur la personne du capitaine resterait impuni.
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Message par Aristoi Lun 18 Aoû - 11:44

Partie 3:

Après avoir passé deux nuits et la journée intermédiaire à bord, les matelots voient débarquer, en chaloupe depuis la flûte Dame Jeanne, deux passagers de la Dame Jeanne qui font une visite à bord de l'Espadon. Il s'agit d'un père et d'une fille, bourgeois, M. Hubert Gauthier et sa fille Eglantine. L'homme semble surtout préoccupé de politique. Il s'entretient brièvement avec
- le docteur sir Warren Henry Ellington, médecin anglais, quadragénaire en surpoids, goutteux et excentrique, joueur de hautbois, naturaliste et cartographe à ses heures perdues
ainsi qu'avec :
- Gustave de Valfleur d'Aubépin, dit Gus Leval, un ancien cadet aux manière simples qui fraternise avec l'équipage (Hugo)

Le troisième jour, les matelots voient débarquer, en chaloupe depuis la yole du vice-amiral dans la rade de Brest, un nouveau venu qui s'avérera être le nouveau capitaine de l'Espadon. Le capitaine de Sailly est un homme mince et austère, au regard bleu glacial. Son maître mot est discipline, ce qui change considérablement du capitaine de Clichy. Le vice-amiral d'Estrées fait monter l'équipage sur le pont pour introduire le capitaine et informer l'équipage qu'ils auront désormais une demi-ration de rhum. Dévasté, Sullivan passera une bonne partie des jours suivants à manœuvrer pour augmenter sa ration. Le capitaine ne parle pas à l'équipage, se contentant de réunir ses officiers.

Le comte di Lazio, sensible aux charmes d'Eglantine Gauthier, lui fait une impression favorable (beaucoup moins à son père). Il profitera du couvert de la nuit, et de l'intérêt financier d'un matelot anonyme, pour s'introduire nuitamment dans les appartements de la demoiselle à bord de la Dame Jeanne, lui porter ses hommages et lui compter fleurette.

Les nouvelles recrues se familiarisent avec leurs camarades de bord. Ils identifient notamment :
- Marcel Jandron, dit "Bras d'Acier"', sorte d'ours colossal, roux et poilu, faisant office de maître-charpentier de bord, auprès duquel Saladin est en apprentissage
- Frédéric Bichon, dit "Tête de Pioche", un marin sympathique qui s'entend bien avec tout le monde et sert de chaperon aux nouveaux-venus
- Thierry Gentil, un conscrit triste et frêle, nommé gabier par le second, malgré son vertige apparent
- Jacques Tourmin, matelot
- Jean Combu, matelot guitariste aux cheveveux longs
- Ben, dit "Le Vieux Ben", dit "Le Croûton", un marin alcoolique de 65 ans ayant beaucoup vécu, avec lequel Sullivan est mateloté
- Maxime Verger dit "La Trogne", maître-calfat
- Jean-Eude Therval dit "Pique-Toile", maître-voilier, la quarantaine
- Honorin Dessicarts, dit "La Baleine", maître-coq, cuisinier ventripotent
- "La Fouine", homme mince au regard fuyant, cambusier

Et les officiers :
- Quartier-maître Gwenn Lossec, 25 ans, homme de bonne humeur
- Maître d'équipage Jean-François Ringuet, dit "La Trique", chargé de la discipline à bord
- Jérémy de Citeaux, capitaine des gardes-marines (personnel de la Dame Jeanne)
- Enseigne Lecamp, 3ème lieutenant et maître canonnier
- Monsieur Debourg, 2ème lieutenant et canonnier, jeune, peu loquace et bien bâti
Le précédent 3ème lieutenant, un proche de de Clichy et hugenot, a été rétrogradé simple maître canonnier.

Peu après, les deux vaisseaux appareillent vers le large, pour un voyage de deux mois jusqu'à Saint Domingue.
Non contents de ne servir qu'une demi-ration de rhum aux membres de l'équipage, les officiers (les saldauds !) font servir aux membres de l'équipage de la viande avariée, gardant pour eux les meilleures denrées (normal, ce sont des nobles). Furieux, Tête de Pioche, Sullivan et Saladdin mènent l'enquête. Ils rossent puis questionnent la Baleine, qui n'y est pour rien, le pauvre, il ne fait qu'accomoder les vivres qu'on lui donne. Avec l'aide de Gus Leval, les matelots vont voir la Fouine, qui leur fait visiter la cambuse, et constate en leur compagnie, que la viande, qu'il croyait bonne, est effectivement avariée, et que le reste des provisions de l'équipage, a été gâté, sans doute par l'ajout d'eau de mer. Sabotage ? Des mesures sont prises pour limiter la casse, autant que possible.

Le docteur Ellington, hermétique au protocole de bord, cherche un assistant, de préférence un matelot incompétent. Il n'a, pour le moment, guère rencontré de succès, la Trique se mettant en travers de son chemin pour qu'il évite de braconner des membres de son équipage en pleine manœuvre. Saladdin et Sullivan s'intègrent bien à l'équipage, malgré leur manque d'expérience.
Le comte di Lazio apprécie les mesures disciplinaires prises par le nouveau capitaine. Sullivan a accepté de se mettre au service du comte, moyennant compensation alcoolisée.

Les navires font voile vers les Caraïbes.
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Message par Aristoi Mar 26 Aoû - 23:35

Partie 4 :

A bord de l'Espadon, la colère gronde. L'équipage, habitué à la permissivité du capitaine de Clichy, a du mal à se faire à la discipline de fer qui règne à bord depuis la nomination du capitaine de Sailly. Le problème étant, qu'outre son mépris pour l'équipage, le capitaine de Sailly semble allier l'incompétence à l'antipathie.


Une semaine après le départ du port de Brest, les matelots prennent leurs marques à bord, malgré la mauvaise nourriture. Celle-ci est partiellement contrebalancée par la pêche, entreprise à l'initiative du docteur Ellington, puis de :

- Prijean, un marin engagé alors qu'il était pêcheur de métier.

Prijean corrige quelques erreurs dans l'installation des lignes de pêche par le docteur Ellington, il conseille de les installer près du gaillard d'arrière. La pêche améliore l'ordinaire, mais ne suffit pas à compenser les rations gâtées.


Parmi l'équipage, les nouvelles recrues font également davantage connaissance avec :

- David Bucheron, dit "La Buse", habitué des hauteurs, il semble avoir fait son nid dans la hune.

- Jacques Tourmin, un brave paysan breton conscrit alors qu'il allait se marier

- Thierry Gentil, un jeune homme malingre que les officiers ont inexplicablement nommé au poste de gabier, pour lequel il est loin d'avoir le profil de l'emploi.

- Gérard Colin, dit "Le Boîteux" du fait de sa jambe de bois, ancien officier canonnier, rétrogradé simple chef de pièce, il dispose de beaucoup d'influence auprès des artilleurs, de forte carrure, on le sait huguenot


Face à la sécheresse qui menace son gosier, Sullivan, le colossal soûlard irlandais, multiplie les combines. Avec l'aide de Gus Leval, qui dîne à la table des officiers, il parvient à récupérer quelques gorgées de rhum. Il se met au service du docteur Ellington dans l'espoir de lui rafler ses dernières gouttes de gin.


Quelques semaines après avoir quitté Brest, l'Espadon et la flute Dame Jeanne qu'il escorte, passent au large des Canaries. Malgré l'état des provisions de bouche de l'équipage, et les espoirs des matelots, le capitaine ne donnera jamais l'ordre de débarquer. L'équipage en conçoit un profond ressentiment.


Dans l'espoir de se voir attribuer un homme de compagnie pouvant assurer ses basses besognes, le docteur Ellington tente de convaincre le second, monsieur de Jarnac, de modifier l'affectation de Thierry Gentil. En entrevue privée, monsieur de Jarnac montre une face insoupçonnée, en signifiant au médecin qu'il ne demanderait pas mieux, mais que les ordres émanent directement du capitaine de Sailly, et ne sauraient être contrevenus.


Un jour, une chaloupe débarque, à bord de l'Espadon, Eglantine Gauthier, fille du bourgeois Hubert Gauthier, passager à bord de la Dame Jeanne. Plusieurs marins de l'Espadon ont par ailleurs remarqué que la ligne de flottaison de la Dame Jeanne était anormalement élevée, pour un navire censé charrier du matériel agricole réputé pour sa masse, et ils ont émis l'hypothèse que la "cargaison" de la flûte serait avant tout un passager, peut-être même Hubert Gauthier, qui semble un habile politicien.


Une fois à bord, Eglantine Gauthier prend un malin plaisir à fréquenter l'équipage, au grand dam du comte di Lazio, qui la poursuit de ses ardeurs et lui sert d'escorte à bord. Le comte di Lazio voit, cela étant, d'un bon oeil les mesures disciplinaires du capitaine de Sailly. Après avoir manoeuvré dans ce sens, Eglantine Gauthier se voit attribuer un marin comme homme à tout faire, en la personne de Sullivan. Elle insiste d'ailleurs pour que celui-ci l'accompagne, un soir, dans le quartier des officiers le temps d'un dîner. Sullivan s'en tire honorablement, pour quelqu'un n'ayant pas bénéficié d'une éducation aristocratique. En retour, il est prévu que la demoiselle, accompagnée du comte di Lazio, passe une soirée dans les quartiers de l'équipage, et dîne en la compagnie des matelots.


Plusieurs incidents vont troubler le calme à bord. Dans un premier temps, le comte di Lazio a une altercation avec un membre de l'équipage. Le matelot Prijean, occupé à la manoeuvre, effleure le comte, qui le prend comme un affront. De fait, Prijean écarte in extremis le comte di Lazio de la trajectoire d'un boot (ne jamais prononcer le mot "corde" à bord d'un navire), qui aurait pu le blesser sévèrement s'il l'avait percuté de plein fouet. Le comte jette son gant à la figure du matelot, qui ne doit la vie sauve qu'à sa condition de roturier, et au fait que le capitaine verrait d'un mauvais oeil qu'on trucide un membre de son équipage, nécessaire pour la bonne marche du navire. Exigeant réparation de l'outrage, le comte obtient une mesure disciplinaire de la part du maître d'équipage, Jean-François Ringuet, dit "La Trique".


Deuxième incident, le docteur Ellington se livre à une technique de pêche quelque peu excentrique. Etant parvenu à se procurer de la poudre d'une source anonyme (la rumeur voudrait que la poudre vienne d'un matelot, mais lequel ?), il a pu armer son pistolet, et achève une belle prise, un thon de belle taille, d'une balle en pleine tête, hurlant des imprécations à l'encontre des Espagnols (une bande rouge sur le ventre du thon rappellerait en effet les couleurs des uniformes espagnols). La détonation fait accourir l'ensemble des officiers du navire, et une bonne partie des marins.


Furieux, le capitaine s'entretient en particulier, dans le quartier des officiers, avec le docteur Ellington et le maître d'équipage. Quelle que fût la mesure prise par le capitaine à l'égard du docteur, elle se traduisit par une absence totale, à bord du navire, pendant trois jours environ, du médecin, cantonné à sa cabine, semble-t-il. Saladdin applique ses leçons de charpenterie en réparant les planches du pont abîmées par l'impact de balle.


Face à ce grave manquement à la discipline, le capitaine fait rassembler l'équipage sur le pont, et annonce que jusqu'aux Caraïbes, les marins seront privées de rhum. Face à cette injustice, Sullivan fixe le capitaine d'un oeil mauvais. Comme l'Irlandais refuse de baisser les yeux, le capitaine le fait mettre aux fers une semaine. "Avec plaisir", rétorque Sullivan, qui passera donc deux semaines à fond de cale, eu égard à son impertinence.


Peu après la libération de Sullivan, les signes avant-coureurs d'une tempête se font sentir à bord du navire. Malgré les recommandations du second, le capitaine de Sailly refuse de faire rabattre une partie de la voilure. Ce qui devait arriver, arrive, et lorsque la tempête éclate, l'Espadon avance toute voile dehors, prenant le vent d'une façon alarmante. Les gabiers font de leur mieux, mais deux d'entre eux sont précipités dans le vide, l'un perdu en mer, l'autre fracassé sur le pont.


Malgré la paralysie qui le frappe au moment de monter dans les vergues, c'est à Thierry Gentil qu'est donné l'ordre exprès de monter tout en haut du mat pour descendre la plus haute voile du navire. Les coups de trique et le désespoir propulsent vers les hauteurs un Thierry Gentil chancelant, qui ne parvient pas au terme de son ascension, et finit disloqué sur les planches du navire.


Face à la mort inique de Thierry Gentil, deux matelots, Erwann Gaboriau et Hector Raspail, sortent du rang et prennent à partie le capitaine. Les gardes-marines tenant en joue l'équipage, et Sullivan tenant de calmer les deux marins, la dissension ne va pas plus loin. Le capitaine, piqué au vif, annonce que les deux fauteurs de trouble seront mis à mort le lendemain matin. A l'aube, ce sont deux corps qui ornent la mature, en compagnie des voiles.


Les deux navires font voile vers les Caraïbes. A bord l'Espadon, la colère gronde. Et peut-être, dans l'esprit de certains, les germes de la révolte.
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Message par Sir W. H. Ellington Sam 30 Aoû - 16:36

"Allez mutins ! Rhum et poudre !
Prenez la Sainte Barbe ! Ahou !
Allez mutins ! Rhum et poudre !
Tous au gaillard ! Yo ahou !"
Sir W. H. Ellington
Sir W. H. Ellington
Perdu de l'espace
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Message par Aristoi Mar 2 Sep - 16:14

séance 5 :

Après le décès de Thierry Gentil, une vingtaine de matelots se réunissent discrètement près du gaillard d'avant, pour rendre un dernier hommage à leur camarade trop tôt disparu.
Sous la supervision de Djakate avec l'assistance de Doudou, un rituel vaudou a permis à l'âme du défunt de rejoindre ses ancêtres.
Un rituel catholique entrepris par Sullivan aura veillé au respect des convenances religieuses à bord.
Chacun y est allé de sa petite phrase, puis la dépouille a plongé dans les profondeurs bleutées de l'océan.

Dans le prolongement de la cérémonie funéraire en l'honneur de Thierry Gentil, l'équipage se monte le bourrichon en évoquant la perspective d'une révolte. Certains évoquent les mauvaises conditions à bord, d'autres l'incompétence criminelle du capitaine, finalement le mot mutinerie est prononcé. Sullivan explique à ses camarades le concept de chasse partie, et les engage à réfléchir à leur devenir de pirates s'ils persévèrent dans la voie de la mutinerie.
La plupart des marins présents embrassent la cause de la rébellion.

Le lendemain, a lieu dans les quartiers de l'équipage un repas en compagnie d'Eglantine Gauthier, de madame Keroyal et du comte Di Lazio. La nourriture est mauvaise, les esprits sont chauffés, et le ton monte.
Excédé, Bichon se lève et jette son écuelle de rage sur les quartiers des officiers. Pour sauver la situation, Sullivan décide de simuler une bagarre avec son camarade, qui aurait insulté sa mère. Il donne un coup de poing à Bichon, au moment où de Jarnac arrive sur les lieux de l'altercation. Bichon reste au tapis. C'est alors au tour de Prijan de manifester son agacement face aux piètres conditions alimentaires à bord. Malgré une interception de Taku, l'assiette de Prijan rejoint celle de Bichon. Poursuivant son habile stratagème dissimulatoire, Sullivan met un pain à Prijan. Sur ces entrefaites, le capitaine arrive sur les lieux. Il décide que les trois fauteurs de troubles recevront 20 coups de fouet le lendemain matin. Le comte di Lazio ayant remis en cause l'efficacité du capitaine, il se voit consigné dans ses quartiers jusqu'à nouvel ordre. Seul son rang lui évite d'être saisi manu militari par le capitaine de Citeaux et ses hommes.

Le soir, les mutins commencent à s'organiser. Saladdin, Taku, Diakate et Doudou se rendent dans la chambre de la Fouine, puis à la cambuse. Ils en reviennent avec 7 tonnelets de rhum. La Fouine en ressort avec un mal de ventre persistant qui le gardera cloué au lit le reste de la traversée. Doudou a su se monter persuasif. Il s'avère que le capitaine ignorait tout de la piètre condition des aliments, et que c'est pour cette raison, qu'il n'a pas fait d'escale aux Canaries.

Une fois de retour dans leurs quartiers, les matelots découvrent un comte di Lazzio venu en catimini, avec trois tonnelets de rhum, pour négocier sa survie et un débarquement à terre, en compagnie du capitaine dont les contacts lui seront nécessaires pour s'établir au Nouveau Monde, une fois effectuée la mutinerie, et terminée la traversée. Les matelots conviennent qu'ils ne déclencheront pas la mutinerie avant que la terre ne soit visible à l'horizon.

Le lendemain matin, Sullivan, Prijan et Bichon reçoivent vingt coups de fouet. Seul Sullivan parvient à ne pas s'évanouir. Les trois hommes survivent à l'épreuve, grâce aux talents du docteur Ellington avec l'aide d'une potion de Diakate, et se rétablissent en quelques jours. Seule séquelle, Prijan a un poumon détruit qui compromet son avenir de marin.



Séance 6 (en petit comité) :

Gus travaille les gardes marines ayant dû pendre Erwann et Hector, ou tenir en respect l'équipage durant les coups de fouet. Il les sonde pour les rendre plus malléables envers les hommes d'équipage, au cas où.
Eglantine et madame Keroyal contribuent à endormir la méfiance des gardes de la sainte-barbe. En quelques semaines, 200 mousquets sont escamotés, et une vingtaine d'hommes gagnés à la cause, à grands renforts de dés, dont :
- Pierre, dit "La Morue", un jeune mousse de 16 ans, joueur invétéré

Saladdin, le docteur Ellington et Gus se rendent chez le vieux Ben avec un tonnelet. Ils doivent endurer cinq heures d'anecdotes sur Antigua, Tortuga et tous les îlots de l'archipel. Saladdin parvient à échapper à la consommation d'alcool, en invoquant sa promesse à Sullivan (qui bénéficie donc de la ration de rhum donnée par Ben à Saladdin). Les trois hommes tiennent un discours aux matelots venus boire en compagnie du vieux Ben. Ils parviennent à convaincre une quinzaine de marins, dont :
- Jean Debout, un marin récalcitrant
Le vieux Ben et ses cohortes demeureront acquis à la cause pirate, pour peu qu'ils reçoivent un tonnelet de rhum par semaine (encore trois semaines environ avant l'arrivée).

Les poissons pêchés par Prijan, le docteur Ellington et les autres volontaires de bord, ont amélioré l'ordinaire du bord et acquis à la cause une dizaine d'hommes supplémentaires. Certains ont commencé à surnommer l'entreprise, "La Mutinerie des Pêcheurs". Le nom reste, et toutes les personnes impliquées l'emploient désormais.

Lossec est acquis à la cause, pourvu qu'on lui fournisse un tonnelet de rhum. Une quarantaine d'hommes le suivent.

Pendant qu'Ellington et Gus s'occupe d'alimenter les soifards, Saladdin ne reste pas inactif. Il convainc le maître charpentier, Bras d'Acier, qui est prêt à épouser la cause des mutins, à condition qu'ils aient un plan, et qu'ils puissent convaincre les deux autres maîtres artisans.
Le maître calfat, Maxime Verger dit la Trogne, dépérit à cause de la mauvaise alimentation à bord. Saladdin lui promet de la bonne bouffe, de l'alcool et des femmes.
Le maître voilier, Jean-Eude Terval dit Piquetoile, désagréable quand il est dans son atelier, se révèle un autre homme une fois sur le pont. Il regarde les gabiers d'un air admiratif et nostalgique. Il s'avère qu'il regrette l'époque où il pouvait batifoler dans les gréments. Il aimerait ne plus être maître voilier. Saladdin lui promet qu'il pourra redevenir simple gabier. Fort heureusement, la Trogne, qui s'y connaît en voilure, acceptera d'être maître voilier. Saladdin prend des cours du soir auprès de la Trogne pour améliorer ses connaissances en matière de calfatage. Ces transactions, et l'acquisition à la cause des trois maîtres artisans, doit rester confidentielle et ne pas d'ébruiter parmi les mutins.

Trois semaines environ après le début du mouvement visant à organiser une mutinerie, un soir que les soifards cuvent leur rhum, Saladdin est attiré par un bruit. Il voit un marin se lever et se rendre discrètement vers le quartier des officiers. Les gardes marines qui surveillent l'accès au quartier sont mystérieusement absents. Saladdin suit discrètement le matelot. A la lueur d'une lampe, il aperçoit fugitivement les traits du matelot, qui s'avère être Jean Combu. Collant subrepticement son oreille contre la porte du quartier, il surprend la voix de de Jarnac qui dit à Combu "Très bien, tu continueras à les surveiller." Saladdin regagne précipitamment son hamac, et n'en entendra pas davantage.

A bord de l'Espadon, la mutinerie s'organise. Il ne manque plus qu'un plan, et les choses pourront être mises en branle.
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Message par Amset Dim 7 Sep - 13:12

Diakaté et Sully , 2 jours avant de voir la côte , ont pris contact avec La Baleine, le Coq, de l'Espadon et après un entretien amical l'on convaincu de rejoindre sans condition les partisans de la liberté( les mutins).

Le soir même, suite aux informations recueillies par Saladin, ils ont rencontré le second De Jarnac, et à quelques heures de voir la côte ils peuvent affirmer que les mutins ont un pilote, mais à quel prix? Sully en informera lors d'une réunion l'ensemble des mutins (dimanche soir 7/09).

A l'heure actuelle, les partisans de la Liberté peuvent compter de façon sure et certaine avec:

-Les joueurs 10 marins
-Vieux Ben (3 tonnelets de Rhum) 16 marins
-Prigent 31 marins
-Tourmin (promesse de le laisser dans 1 port pour retourner voir sa fiancé) 31 marins
- Lossec (1 tonnelet de rhum) 41 marins
-La Trique (Promesse de redevenir simple gabier) 26 marins
- Maîtres : La Trogne (Bouffe, alcool, femmes) 1 marin
Bras d'acier 1 marin
Piquetoile (Promesse de redevenir simple gabier) 1 marin

-Jean Debout 1 marin
-Pierre La Morue 1 marin
-La Baleine 1 marin
-Labuse 1 marin
Jean Cambus 1 marin
- 200 fusils volés par Madame Keroyale et Eglantine rapportent à notre cause 20 marins

Donc, il y a 183 mutins pour l'instant, si De Jarnac et ses conditions est accepté comme pilote , nous récupérerions:

-G. COLIN 41 artilleurs
-BICHON 36 Marins

Soit 260 marins, c'est à dire tout l'équipage sauf les officiers et les gardes marines.


Diakaté est allé offrir un tonnelet de rhum à ses divinités païennes et est rentré dans une transe dont il ne sortira que pour être pendu ou libre. Il a laissé à Sully une potion qui, mise dans la nourriture des gardes marines, les affaiblira considérablement (nausées, hallucinations, fortes fièvres).
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Message par Aristoi Lun 3 Nov - 14:30

Séance 7 :

Le noyau de la mutinerie se réunit en petit comité, pour planifier la suite des opérations. Tout va dépendre de l'exposition du plan aux autres membres de l'équipage. Les conjurés se creusent la tête pour élaborer un plan qui tienne la route. Sully expose à ses camarades les révélations de De Jarnac

Devant 160 membres de l'équipage, les fomenteurs de la mutinerie exposent leur plan, dans le but de convaincre leurs confédérés. Le comte Di Lazio a du mal à se faire respecter, une dispute éclate, et des coups de poings sont échangés, avec Bichon (Prijan ?). Le comte étant un homme rancunier, l'affaire n'en restera pas là.

L'équipage n'acceptera jamais que De Sailly fasse office de pilote. Le ressentiment à son égard est trop grand. Comme il faut un pilote et que seul De Jarnac et De Sailly sont éligibles à ce poste, le consensus s'oriente vers De Jarnac comme pilote et De Sailly comme condamné à mort. La Buse et Lossec sont particulièrement difficiles à convaincre. Les arguments finissent cependant par porter, et les mutins s'organisent autour d'un plan commun.

Eglantine et Madame Keroyal feront diversion, Doudou se chargera de la logistique, Sully mènera l'assaut frontal avec les membres d'équipage une fois qu'ils seront armés, Taku supervisera l'approche discrète. Le 28 janvier 1718, la mutinerie éclate à 4h du matin.

Sullivan et Saladdin en tête, un commando prend d'assaut la sainte-barbe. L'opération se passe bien, malgré quelques passes d'armes qui tournent vite à l'avantage des mutins. Madame Keroyal tente une diversion sur le pont. Mais Taku trébuche sur des boots, ce qui attire l'attention de quelques gardes-royaux. Le comte Di Lazio profite de la confusion sur le pont pour tenter de tuer Bichon, qu'il poignarde dans le dos. Témoin de la scène, Taku saisit sa sarbacane et tire une fléchette empoisonnée sur le comte, qui en ressort blessé, mais vivant, la chance étant avec lui. Le comte se précipite vers les quartiers des officiers, Taku lancé à ses trousses. Dans le feu de l'action, l'issue de leur duel demeure incertaine.

Les gardes-marines survivants se rendent, leurs collègues ayant été passés au fil de l'épée ou tués par balles au cours de la mutinerie. Bilan de l'opération, 7 morts chez les mutins, plus Bichon, dont le sort reste à confirmer.

Les leaders de la mutinerie se rendent aux quartiers des officiers pour obtenir la reddition du capitaine et de son second. Mais ils arrivent trop tard. Le capitaine De Sailly est retrouvé mort, égorgé, dans sa cabine. Le second De Jarnac est rapidement innocenté, il était dans sa cabine, en compagnie, au moment des faits.

Alors que le soleil se lève sur un Espadon aux mains de ses nouveaux maîtres, la voix de La Buse retentit dans les hauteurs de la voilure : "Un vaisseau en vue ! Un vaisseau en vue !"
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Message par Aristoi Jeu 6 Nov - 1:12

Séance 8 :

Ayant réussi à prendre le contrôle du navire, les mutins se précipitent sur le pont pour voir ce qui a fait s'exclamer la vigie. A quelque encâblures de l'Espadon, se trouve une goélette battant pavillon français. L'équipage semble nonchalamment à son poste. Du linge sèche, étendu dans les gréments. Le capitaine est accoudé au bastingage, regardant d'un air distrait la frégate dont la goélette se rapproche. Une dizaine de gardes-marines se tiennent le long du bord, au garde-à-vous.

D'abord interdits, les leaders de la mutinerie tentent de donner le change. Gus Leval, présent au gaillard d'arrière avec deux gardes-marines survivants qu'il tient en joue, s'empare du chapeau d'un officier et fait mine d'être un capitaine de gardes-marines à son poste, au garde-à-vous. Quelques membres de l'équipage habitués de la marine anglaise, ou ayant eu l'occasion d'apercevoir des gravures, reconnaissent subitement en la personne du capitaine "français", Charles Vane, un pirate anglais, responsable notamment du sac de la Caroline en 1717. Mais il est déjà trop tard pour l'Espadon.

Un avertissement de Saladdin, identifiant la frégate comme un navire pirate, et une mise en garde de Sullivan, conseillant vivement à ses camarades de se jeter à terre, suffisent à peine à sauver la mise aux plus rapides (ou aux plus chanceux) des hommes de pont. Une dizaine de pièces de huit tunées font feu sur la mâture de l'Espadon, abattant le mât de misaine et coûtant la vie à une soixantaine d'hommes. Aucune des personnalités marquantes de l'équipage ne trouve la mort dans l'attaque. Gus Leval, accompagné d'une vingtaine d'hommes, fait feu sur la goélette.

Laissant l'Espadon à la dérive, le navire pirate va tranquillement cueillir la Dame-Jeanne et sa précieuse cargaison de "matériel agricole". Impuissant, l'équipage survivant de l'Espadon s'organise pour se tirer de ce mauvais pas. Malgré l'enthousiasme de Sullivan, c'est De Jarnac qui prend en main la manœuvre et qui donne des ordres à l'équipage.

Un commando de charpentiers abat la voilure qui risquait de faire que le mât de misaine n'emporte, dans sa chute, les autres mâts, et fait en sorte que le mât, une fois à terre, ne soit pas un obstacle durable. Gus s'attelle à entasser, dans un coin, les dépouilles des marins décédés, tandis que le docteur Ellington reste à fond de cale avec les blessés. Taku veille fidèlement Bichon, qu'il ne quitte pas des yeux (nul n'a vu ce qui s'est passé entre Bichon, Taku et le comte).

Le comte Di Lazio, qui n'est guère en odeur de sainteté auprès de l'équipage, préside néanmoins à l'oraison funèbre des marins massacrés par la canonnade ennemie. Gus Leval rallie De Citeaux à la cause pirate. Chacun règle ses affaires pressantes, en attendant l'heure décisive qui verra la finalisation de la chasse-partie.

Commence alors une campagne électorale, dirigée par Sullivan et complémentée par le comte Di Lazio, visant à faire de Djakate un capitaine potentiel aux yeux de l'équipage. Mais les piètres talents d'orateur de l'Irlandais, l'animosité de l'équipage envers l'Italien et la torpeur prolongée du puissant griot, ne convainquent pas grand monde, et De Jarnac fait figure de grand favori dans les élections, qui sont imminentes.

Quelques minutes avant l'assemblée générale, les fomenteurs de la mutinerie mettent les choses au point avec De Jarnac, l'informant de l'existence de deux chasses-parties, une qui le nomme capitaine, qu'il a signée et qu'il a en sa possession, et une seconde dont il n'est pas signataire, mais qui prévoit des élections libres pour désigner le nouveau capitaine. Beau joueur, De Jarnac n'en attendait pas moins de Sullivan, et il se pliera au processus, confiant en ses chances.
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